Le squat d’arraché (ou flexion d’arraché)
par Christophe Pourcelot
Dans ce nouvel article, je tenais à vous parler plus particulièrement d’un mouvement issu de la « culture » haltérophile, le « squat d’arraché » ou « flexion d’arraché »
Ce mouvement est régulièrement utilisé à l’échauffement ou dans le cadre de mouvements combinés (1 tirage haut d’arraché + 1 arraché puissance + 1 flexion d’arraché par exemple) par les pratiquants d’haltérophilie.
Ce mouvement, d’une richesse technique exceptionnelle, se devait d’être expliqué plus en détail et surtout d’être promut au plus grand nombre de pratiquant de musculation « traditionnelle » tant ses avantages sont nombreux et incontestables !
Techniquement, il s’agit d’un squat réalisé en tenant une barre olympique, les bras tendus au dessus de la tête, avec un écart de mains correspondant à la prise d’un arraché (donc très large).
Les points importants sont les suivants :
Points communs avec un squat classique : – Les pieds restent fixent au sol (pas de décollement des talons) – Le dos est fixé (jamais de dos rond) – Le buste reste le plus droit possible pendant les deux phases du mouvement – L’ensemble du corps est rigoureusement gainé par une action continue du transverse et de toute la sangle abdominale
– Inspirer à la descente et expirer lentement pendant la remontée
Particularités de la prise d’arraché : – Les épaules sont mobiles et s’adaptent à l’inclinaison du buste pendant la descente (celle ci devant être la plus minime possible) – Les bras sont tendus – La barre doit rester dans une trajectoire proche de la projection virtuelle du centre de gravité
– Mouvement pouvant être éprouvant pour les poignets (pensez aux bandes de force)
En plus des adaptations structurales et métaboliques attendues à la pratique du squat classique, cet exercice va solliciter l’ensemble de la musculature dans le cadre des affinements posturaux sans cesse réalisés pendant l’exécution du mouvement. Le mouvement est donc plus coûteux sur le plan de la dépense énergétique (idéal en sèche), et provoque des adaptations posturales beaucoup plus fines (équilibre, proprioception) … Un mouvement dans le plus pur état d’esprit « IMPACT » … Du muscle oui ! Mais utile et fonctionnel !
Très bon training à vous et à très bientôt Christophe Pourcelot
Fondateur Impact Cross-Training
Photo 1 : Bénédicte Le Panse en position basse du mouvement Photos 2 : Christophe Pourcelot en pleine séance ICT !
Crédit photo numéro 2 : Lénaïck Botrel
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